Le stress, l'épuisement professionnel et la sophrologie

La sophrologie au sein de mon cabinet à Saint Cyprien

En tant que sophrologue à St Cyprien, dans les Pyrénées-Orientales (66) je propose un accompagnement individualisé ou en groupe afin de vous aider à prévenir les troubles qui peuvent notamment advenir dans la sphère professionnelle ou dans la vie privée tels que le stress, l’épuisement professionnel (burn-out). Je propose ainsi des accompagnements sur les thématiques suivantes :
  • Sophrologie et relaxation, détente : comment retrouver l’équilibre, le calme et la paix intérieure ?
  • Sophrologie et stress
  • Sophrologie et sommeil : comment mieux dormir avec la sophrologie ?
  • Sophrologie et épuisement professionnel : comment la sophrologie peut m’aider lors d’un burn-out
  • Sophrologie et communication : comment mieux gérer les conflits ?
  • Sophrologie et performance professionnelle et scolaire : comment mieux me concentrer, mieux mémoriser ? Comment mobiliser toutes mes capacités pour réussir ?
  • Sophrologie et entreprise : qualité de vie au travail, prévention des risques psycho-sociaux.

Je vous accueille dans mon cabinet de sophrologie afin de vous aider à prendre du recul, à lâcher prise et à calmer votre mental, ce petit vélo qui tourne inlassablement dans notre tête et qui nous empêche de vivre. Pour y parvenir, je vous propose une séance de relaxation guidée. Cette relaxation peut-être dynamique (nous nous mettons en mouvement pour nous aider à faire taire notre mental) ou statique. La respiration associée à ces mouvements amplifient le calme, la paix intérieure, le positif recherché.

Qu’est-ce que le stress ?

Alors que l’étymologie latine du mot stress renvoie à l’idée de “rendre raide, serrer ou presser'', en médecine, le terme est utilisé pour souligner la dureté de la vie. En effet, il est démontré que le travail acharné va entraîner des conséquences physiques chez l’individu.
Les travaux de Hans Selye (1956) feront émerger l’idée d'un “syndrome biologique du stress” ou “syndrome général d'adaptation" (Frédéric Chapelle : risques psychosociaux et qualité de vie au travail). Selon lui, peuvent être répertoriées trois stades :Phase d’alarme : phase de réaction immédiate à un stresseurPhase de résistance : mise en place de stratégies d’adaptation face au stresseurPhase d’épuisement : quand l’individu s’épuise dès lors qu’il est soumis à des stress répétés avec l’apparition de complications somatiques.
Ainsi le stress inclurait une réaction physiopathologique face à des stresseurs responsables de cet état.
En 1974, Hans Selye poursuit son travail et introduit la notion de mauvais stress, destructeur pour la santé et un bon stress, constructif, dynamisant et permettant de se maintenir en bonne santé. Il permettrait aux personnes de donner le meilleur d’elles-mêmes, faire face à des défis que nous nous donnons à nous-même. 


Le psychologue américain Richard Lazarus, quant à lui, pose l’hypothèse dans les années 70 d’une relation entre l’individu et son environnement qui générerait Le Stress. Cette “relation” est évaluée par l'individu comme excédant ses ressources qu’elles soient d’ordre biologiques, physiques, psychologiques ou sociales et qui menacerait son bien-être.

Les origines du stress dans le secteur économique

Au cours du XXe siècle, les salariés ont vu leurs conditions de travail grandement évoluer notamment avec la mondialisation qui impulse un nouveau rythme aux salariés. Depuis les années 1975, il peut être noté un accroissement du chômage, une évolution des secteurs d'activité, une propagation de nouvelles technologies. Pour conserver leur place sur le marché, les entreprises doivent se différencier des autres pays qui peuvent utiliser des règles du jeu différentes en termes notamment de cadence. Elles modifient ainsi et assez rapidement leur politique interne au profit d’un rendement plus important et une exigence de qualité. Les emplois évoluent au profit de la flexibilité (travail de nuit, télétravail…). Le personnel est dans l’obligation de s’adapter à ces changements radicaux parfois difficiles à accepter.

L’évolution des secteurs primaire, secondaire et tertiaire va de pair avec un sentiment de pression psychologique. Peut être noté un accroissement des entreprises de commerce et de service. La charge intellectuelle devient alors plus importante et est amplifiée par les technologies telles que l’informatique, internet… Les compétences doivent se diversifier au profit de ces nouveaux besoins. Les modalités de travail se transforment. Les mails envahissent les collaborateurs. Les réunions se multiplient qu’elles soient en visio ou en physique.Longtemps, les entreprises ont pu combler les besoins “primaires” (physiologique, de sécurité, d’appartenance et d’amour) et “secondaires” (estime de soi, accomplissement de soi) selon la théorie du psychologue Abraham Maslow (https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_Maslow). Bien que les besoins diffèrent selon les individus, la stabilité économique, le management familial tel que pratiqué par les entreprises françaises permettaient de répondre à ces besoins vitaux. Avec la mondialisation, les délocalisations, la perte d’un sentiment de sécurité, ces besoins dits “primaires” ont été remis en question. Les valeurs, le sens, l’éthique ont également été percutés et par voie de conséquence, la motivation des salariés.

Facteurs de stress et risques psychosociaux

Le stress au travail constitue une des composantes des risques psychosociaux. En effet, les risques psychosociaux correspondent à des situations de travail où sont présents, simultanément ou non :
  • Stress : le stress est ressenti lorsqu’un déséquilibre est perçu entre ce qui est exigé et la personne et les ressources dont elle dispose pour répondre à ces exigences.
  • Violences externes : insultes, menaces, agressions exercées dans le cadre du travail par des personnes extérieures à l’entreprise ;
  • Violences internes : harcèlement moral ou sexuel, conflits exacerbés à l’intérieur de l’entreprise entre deux ou plusieurs personnes.

Peuvent être comptabilisés 6 facteurs de risques psychosociaux :
  • Intensité et temps de travail : nous parlerons ici de la quantité de travail fournie en prenant en compte sa complexité, les contraintes qui entourent la tâche à exécuter, le manque d’objectifs ou l’absence de définition claire d'objectifs, les instructions contradictoires, les horaires à rallonge, les impondérables liés à la tâche et son exécution…
  • Exigence émotionnelles : l’idée qui émerge ici est la nécessité de contrôler ses émotions, de les dissimuler. Cette notion impacte directement les professionnels de santé, d’aide à la personne où l’exigence de la bonne humeur peut apparaître comme un préalable pour faire ce métier sans oublier le stress qui peut advenir de la détresse humaine à laquelle ces professionnels sont confrontés. Mais plus encore, le travail dans le secteur public, ou avec le public, peut entraîner des souffrances de part l’image que la personne est obligée de renvoyer, la neutralité des émotions dont elle doit faire preuve. Garder le cap, avoir la bonne posture, ne rien montrer, faire preuve de professionnalisme, apparaître motivé, enthousiaste, avoir une attitude irréprochable et positive : être dans le contrôle total de soi, de ses émotions ! 
  • La faible autonomie au travail ou être acteur de son travail : quelles possibilités pour un agent de la fonction publique ou pour un salarié du secteur privé de prendre part aux décisions, d’avoir de véritables outils pour agir, pouvoir développer réellement ses compétences ? Le milieu du travail peut s’avérer être extrêmement aliénant, sclérosant. Comment trouver en soi sa bulle de liberté et devenir acteur de son travail ?
  • Rapports sociaux au travail dégradés : collègues, hiérarchie, perspectives de carrière, adéquation de la tâche à la personne, clarté des rôles… Les conflits peuvent être le lot de certains et au quotidien cela peut user, fatiguer. Être enseveli de critiques car le travail n’avance pas assez vite ou que la réponse n’est pas individualisée comme l’Autre le voudrait. Subir des pressions de sa hiérarchie pour tenir les délais sans prendre en compte le manque de personnel pour y arriver. Passer des concours, des examens pour avancer dans sa carrière, et ne pas trouver le poste adéquat. Ne pas comprendre le cadre dans lequel nous travaillons car les rôles n’ont pas été clairement définis. Faire et défaire pour mieux refaire. Ne pas être valorisé dans le travail accompli. Se voir déposséder d’un travail déjà bien amorcé. 
  • Conflits de valeurs : travailler en ayant perdu le sens de son travail, son métier. Devoir accomplir certaines tâches contraires à nos valeurs professionnelles, personnelles ou encore sociales. 
  • Insécurité de la situation de travail : stabilité de l’emploi, évolution dans la carrière, changement non maîtrisé (déménagement, fusion, réforme, restructuration…). Mais cela peut prendre la forme d’incivilités, agressions verbales et même physiques en interne (à l’encontre du salarié sur son lieu de travail) et en externe (client, usager, patients…). Il ne faut pas oublier, les problématiques de vols, d’agression sexuelles, paroles sexistes… Toutes ces violences nuisent considérablement à la santé, la sécurité des personnes.

La surcharge de travail, les objectifs insuffisamment définis, des relations difficiles avec la hiérarchie ou les collègues, un manque d’autonomie peuvent causer du stress.

Dans la sphère professionnelle, le stress est englobée dans la notion de risques psychosociaux qui recouvrent l’ensemble des situations de souffrance psychologique au travail. Il est également question de risques professionnels. Peuvent être notamment comptabilisés :
  • le stress chronique
  • l’épuisement professionnel / burn-out
  • le harcèlement moral

Ces risques sont intrinsèquement liés aux conditions de travail, aux relations avec les autres ainsi qu’au déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle. Toute personne peut être exposée à une situation dite stressante. Le stress peut s’inviter dans votre quotidien et devenir presque banal. Il fait partie du métier.
Cependant, il est important de rester vigilant car ces situations stressantes peuvent devenir chronique et porter atteinte à votre santé. La notion de risques psychosociaux prend en compte le stress, les violences externes (surmenage, tensions importantes, parfois agressions verbales, conflits avec la hiérarchie ou les collègues…).
Les risques psychosociaux dont le stress fait partie révèlent des formes de souffrance au travail. Le stress dit chronique, qui s’est installé dans notre vie, apparaît lorsque la personne est confrontée à des contraintes liées à sonenvironnement et qu’elle ne peut se ressourcer.

Le stress à répétition peut conduire à l’épuisement professionnel,  des problématiques de santé importantes.Une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), publiée par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) en 2010 indique que 68% des personnes travaillant ont connu ou connaissent des problèmes de santé chronique associés à des troubles du sommeil (https://travail-emploi.gouv.fr/mot/rapports-etudes-et-syntheses). Les causes ciblées par l’enquête:
  • Le stress
  • Les troubles musculo-squelettiques qui affectent les articulations, les muscles, les tendons et les nerfs. Ces troubles sont la conséquence de la pénibilité physique du travail qui peut, à long termes, entraîner un handicap. Les douleurs, les raideurs, la perte de force constituent les premiers symptômes. 

Pour mémoire, une des fonctions principales du sommeil est la récupération physique, psychique et intellectuelle.

Les manifestations du stress sont diverses et plus ou moins intense selon la durée :Manifestations somatiques : maux de tête, douleurs au niveau du cou, des trapèzes, du dos, des épaules. Des problématiques digestives peuvent apparaître voire même des 

Quelques chiffres clés sur les risques psycho-sociaux https://www.inrs.fr/risques/psychosociaux/ce-qu-il-faut-retenir.html :
Parmi les français :
  • 45% déclarent devoir (toujours, souvent) se dépêcher
  • 27% déclarent devoir cacher leurs émotions, faire semblant d’être de bonne humeur (toujours, souvent),disent devoir faire des choses dans leur travail qu’ils désapprouvent
  • 30% signalent avoir subi au moins un comportement hostile dans le cadre de leur travail au cours des 12 derniers mois
  • 25% disent devoir faire appel à d’autres en cas d’incident20% craignent de perdre leur emploi

L’exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d’épuisement professionnel, voire de suicide.

Les risques psychosociaux sont souvent imbriqués. Ils ont des origines communes (surcharge de travail, manque de clarté dans le partage des tâches, modes de management…).

Ces risques peuvent interagir entre eux : ainsi le stress au travail peut favoriser l’apparition de violences entre les salariés qui, à leur tour, augmentent le stress dans l’entreprise.

La prise en compte des risques psychosociaux

Sous l’effet des mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la réduction des temps de repos, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle, la prise en compte des risques psychosociaux est devenue incontournable.Par ailleurs, les événements tragiques des années 2000, dans de grandes entreprises comme France Télécom ou Renault secouent l’opinion publique et imposent la mise en place de travaux collectifs aboutissant à des accords interprofessionnels. Le premier intervient en 2008 pour prévenir le stress au travail. Des experts sont formés sur la question. Les conclusions du rapport feront émerger le concept de risques psychosociaux (RPS) qui mettent en exergue l’ensemble des formes de souffrance psychique de mal-être au travail (stress, violences internes et externes, épuisement professionnel ou burn-out).

Les risques psychosociaux ont également des spécificités (en termes de facteurs de risque, de réglementation…) qu’il convient de prendre en compte dans un objectif de prévention. Comme l’impose la réglementation, les risques psychosociaux doivent être pris en compte au même titre que les autres risques professionnels. Il est nécessaire de les évaluer, de planifier des mesures de prévention adaptées et de donner la priorité aux mesures collectives susceptibles d’éviter les risques le plus en amont possible. Pour prévenir les risques psychosociaux, une démarche de prévention collective, centrée sur le travail et son organisation est à privilégier. Elle s’intéresse aux principaux facteurs de risques connus.

A côté de cette obligation de prévention, d’autres pratiques se développent dans les entreprises. Elles cherchent à développer le bien-être ou la qualité de vie au travail (QVT). Si l’absence de risques psychosociaux est une condition nécessaire au bien-être ou à la QVT, la mise en œuvre de ces pratiques en entreprise relève d’autres enjeux (performance de l’entreprise, égalité hommes/femmes, conciliation des temps de vie, démocratie sociale dans l’entreprise…).
Ainsi  H. LACHMANN, C. LAROS et M. PENICAUD rédigent un rapport sur le bien-être et l’efficacité au travail. (https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/02-17_Rapport_-Bien-etre_et_efficacite_au_travail--2.pdf). Celui-ci fait un pont entre efficacité au travail et bien-être du salarié. Une nouvelle vision qui donne corps à la notion de “qualité de vie au travail" apparue pour la première fois en 1972 et qui associe quatre éléments essentiels :
  • Le respect de l’intégrité physique
  • Le respect de l'intégrité psychique
  • Le développement du dialogue social
  • L’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée.

Bien-être du salarié et performance semblent devenir des notions concomitantes. Ainsi, dans certaines entreprises françaises est créé un “responsable du bonheur” (ou chief happiness officer) dans la lignée de ce que Google a créé au profit des collaborateurs. 

Cependant, le concept de qualité de vie au travail ne se définit pas de la même manière selon les entreprises et les individus. Il trouve pourtant une résonance lorsque sont réunies les idées suivantes :
  • La qualité du contenu du travail qui recouvre l’autonomie, la charge de travail adaptée, le sens dans les tâches.
  • La qualité de l’environnement physique du travail (poste de travail adapté, bonnes conditions d'hygiène et de sécurité.
  • La qualité des relations de travail (reconnaissance, écoute, considération, équité et justice sociale).
  • L’évolution professionnelle.
  • L’épanouissement personnel (juste conciliation entre vie privée et vie professionnelle).

Indépendamment d’une définition qui serait unanime, l’enjeu reste important pour les entreprises. Dans un premier, être dans le respect de la réglementation et du code du travail et s'assurer, en promouvant la qualité de vie au travail, le bien-être de ses salariés, de leur performance et loyauté. Ainsi l’entreprise peut répondre aux besoins de certains de ses collaborateurs en mettant à disposition une crèche, en proposant des cours de sport, des activités ludiques propulsées par un comité d’entreprise.L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT https://www.anact.fr ) organise tous les ans la semaine de la qualité de vie au travail. Cet évènement permet de lancer une dynamique autour d’actions veillant à la qualité de vie des salariés.

Et si la communication avec soi-même & les autres était un remède?

La Communication est une des grandes valeurs historiques de la sophrologie, une des grandes valeurs de l’être et de l’Existence. Elle est intrinsèquement reliée à la valeur “affectivité”, qui, activée positivement, permet de faire émerger des sentiments tels que l’amour pour soi-même, l’estime de soi-même, la confiance en moi, la valorisation de soi-même, l'image positive de soi-même.

Si je m’écoutais, je m’entendrais, je me permettrai d’oser, oser dire, dans une écoute active de mon intériorité. Alors, si je reprends l’étymologie du mot stress “serrer, rendre raide, presser”, je m’interroge. Faut-il que je me presse, que je devienne raides, que je serre mon corps, mes organes pour réussir ? Existe-t-il réellement un bon stress, bénéfique pour moi ? Ou puis-je envisager d’accomplir des défis, de me dépasser sans stress ? Est-ce que la préparation mentale ou pour le dire autrement, la sophrologie pourrait être un tremplin dans la gestion de mes émotions, dans une meilleure communication avec moi-même afin de me permettre de me dépasser sans me faire du mal ?

Dans un contexte de stress quotidien, chronique je m’interroge sur la communication que j'entretiens avec moi-même. Comment je m’aime ? Qu’elle estime j’ai de moi-même ? Quel respect j’ai de moi-même ? Quelle image j’ai de moi-même ? Une question que je qualifierai de rhétorique : ne devrions-nous pas mieux nous écouter et j’entends par là écouter notre corps, notre intuition pour faire les bons choix ? Devons-nous continuellement nous secouer, nous bousculer pour avancer ? Devons-nous vivre dans un climat négatif où la pression, les interjections nous assènent de toute part ? 

Je partirai du postulat que réduire toutes les invectives envers soi-même ou se protéger de celles venant de l’extérieur nous aiderait grandement dans nos projets de vie, dans notre travail, avec nos êtres chers. Permettons-nous de nous poser, nous déposer pour nous calmer, mieux nous apprécier, nous aimer. Être un bon compagnon pour nous même améliorera sensiblement la qualité de notre présence en famille, au travail avec l’Autre et les autres. 

Ce préambule n’est autre qu’une amorce de la théorie de Jacques SALOME que j’adapte à la sophrologie. A travers la méthode ESPERE dont l’acronyme signifie "Énergie Spécifique pour une Ecologie Relationnelle Essentielle” (https://www.j-salome.com/institut), Jacques SALOME pose les bases de la relation. Cette méthode désigne ainsi une pédagogie concrète, active, accessible et transmissible dans le domaine des relations humaines. Elle s’appuie sur la mise en œuvre de quelques règles d’hygiène relationnelle. Ses concepts reposent sur le respect et la responsabilisation de chaque participant dans la relation. Il s’agit des actes, des attitudes, des comportements et des moyens d’expression mis en œuvre par une personne vivant dans un milieu donné afin d'établir des échanges significatifs dans lesquels elle puisse se sentir reconnue dans de la relation. https://www.institut-espere.com/methode-espere-15-la-methode-esperesupsup.php

L’écologie relationnelle tente d’apporter des réponses, notamment, à la question suivante : comment puis-je éviter les déperditions d’énergie et les dévitalisations dans mes échanges ? Comment puis-je protéger mes relations essentielles, les préserver de l’usure du temps, éviter de les maltraiter, de les détruire par des conduites anti-relationnelles ?

En effet, la relation est vue comme un canal ou un tuyau entre les personnes, les collègues de travail, la famille. Pour préciser le propos, des mots, des comportements, des attitudes, des gestes vont circuler dans la relation entre l’Autre et ma personne. Il y a ce qu’il envoie, ce qu’il met dans la relation et ce que je reçois. L’Autre m’envoie des messages positifs (mots, comportements positifs), cela me nourrit. A contrario, il m’envoie un message négatif, cela puise mon énergie. Une relation a toujours deux extrémités. Cette relation peut-être figurée avec l’image d’une écharpe, l’écharpe relationnelle : 
  • Celle que je tiens avec mes mains, 
  • Celle que l’autre tient avec ses mains 

Je suis partie prenante de ce qui se passe au bout de la relation, de ce que je dis, je fais ou ressens, de ce que je fais avec ce que je reçois de l’Autre.Jacques SALOME propose comme “bonne pratique relationnelle” de renoncer à agir, de renoncer à aller à l’autre bout de l’écharpe de la relation. Je reste de mon côté. Je ne cherche pas à changer l’Autre. Ce comportement fréquent, délétère pour moi, est inefficace, énergivore et conflictuel. Par contre, j’agis sur moi, sur ce que je mets dans la relation, sur ce que je fais de la relation, sur ce que je reçois de l’Autre. Il y a là une forme de responsabilisation de mon positionnement relationnel. Je peux agir de mon côté de l’écharpe. Je ne suis pas à la place de l’autre, pour l’autre. Je ne peux pas changer autrui mais je peux changer mon regard, mon écoute et donc changer ma relation à lui. Je dois prendre la responsabilité de ce que je dis, de ce que j’entends de l’autre, de ce que je vais en faire.

La relation et la communication sont intrinsèquement liées. Apprendre à communiquer est essentiel, vital que cela soit dans une relation filiale, de travail, social. La communication n’est pas innée, elle s’apprend. communiquer c’est l’art de mettre en commun des signes verbaux, non verbaux pour transmettre des messages. Pour bien communiquer nous devons apprendre à nous écouter et écouter les Autres. Cette écoute intérieure favorise l’accueil en nous, le calme, la paix de nos besoins. 

Jacque SALOME met en exergue 5 grandes dynamiques relationnelles :
  • la dynamique de l’éponge qui absorbe tout le bon et le mauvais
  • L’entonnoir, qui retient très peu
  • Le filtre, qui garde le mauvais et laisse passer le bon
  • La passoire qui recueille le posiitf et laisse passer le mauvais.
L’alambic qui distille pour recueillir le divin.

Une relation cohérente est une relation qui utilise quatre grands axes fondamentaux: 
  • Demander : oser faire des demandes en prenant le risque de la réponse.
  • Donner : offrir sans l’attente d’un retour ou d’un accusé de réception.
  • Ne pas donner en ayant secrètement envie de recevoir.
  • Recevoir : suppose une ouverture suffisante pour accueillir ce qui est bon pour moi.
  • Ne pas recevoir tout et n’importe quoi.
  • Refuser : savoir refuser ce qui vient de la personne. Oser dire NON ! Apprendre à refuser.

La communication n’est pas de l’approximation. Il faut sortir de tous les conditionnements reçus par notre environnement pour nous permettre de découvrir le meilleur de nous et le meilleur de l’Autre.

Malheureusement, la relation avec soi-même est combattue par les préceptes judéo-chrétien. C’est donc compliqué d’apprendre à s’aimer. Par là, j’entends d’un amour de bienveillance, de respect, de tolérance envers soi-même et non d’un amour narcissique ou égoïste. Il est nécessaire d’apprendre à se respecter, d’apprendre à dire non sans se sentir coupable, sans avoir peur d’être mal vu, rejeté, mal aimé. Apprendre à dire non renvoie aux besoins d’affirmation et d’approbation. qui sont antinomiques. Il est nécessaire de conscientiser le fait que si je prends le risque de me respecter, je prends le risque de ne pas avoir l’approbation de l’Autre. Apprendre à s’aimer, se respecter, c’est apprendre à se responsabiliser. Je ne suis pas responsable de ce qui m’arrive mais je suis responsable de ce que j’en fait. Je prends le risque de dire non et j’apprends à rester fidèle à moi-même, à mes valeurs, mes engagements, mes croyances. Je protège ainsi ma santé et la qualité de mes relations. Je deviens un meilleur compagnon pour moi-même et j’évite de tomber malade. En effet, les maladies sont des langages métaphoriques, du corps avec lequel nous tentons de dire l’indicible. Ce qui ne peut pas se dire avec des MOTS, se crie avec des MAUX. Il existe un lien très fort entre la qualité des relations que nous entretenons et notre état de santé. Nous ne disposons que d’une seule vie : dynamisons là, activons là, stimulons là  pour demeurer un bon partenaire pour moi et pour les autres.

Comment la sophrologie peut nous aider ?

Le stress n’est pas une fatalité et ne doit pas devenir votre norme ! La sophrologie dynamise et relaxe en même temps le corps par des techniques corporelles. A ceci s'ajoutent des techniques respiratoires qui permettent de se défaire de ses tensions. Il est également possible de changer son regard et de travailler sur la part subjective de cette perception. La sophrologie nous donne des outils pour expulser la pression du quotidien, nous permet de retrouver des instants de calme intérieur, de faire la parenthèse sur tout ce qui nous envahit et nous bouscule, de remettre le travail à sa juste place.Outre cela, la sophrologie permet de développer ses capacités, d’améliorer la confiance en soi, l’image de soi, l’estime de soi, l’amour de soi, toujours dans une perspective d’une meilleure communication avec nous-même, pour une meilleure communication avec les Autres.

Elle est un excellent outil de prévention pouvant agir sur la gestion de nos troubles tels que le sommeil, l’anxiété, les pathologies musculo-squelettiques, les troubles psycho-somatiques liés au stress, l’affaiblissement du système immunitaire.
Elle favorise, très rapidement, notre relaxation, notre bien-être, notre concentration. Elle fait naître en nous des pensées positives, une sérénité et de la joie. Elle permet d’acquérir un meilleur contrôle de nos émotions, la confiance en soi, une plus grande tolérance, et de la patience. Elle améliore sensiblement nos rapports avec autrui et notre performance dans nos spécifiés respectives.

Par ailleurs, la sophrologie se pratique n’importe où. Elle s’adapte à toutes les situations mêmes les plus incongrues : confrontation avec une tierce personne ? Rupture conventionnelle ? Conflit interne et externe ? En réunion, dans votre bureau, dans votre voiture… Vous pouvez adapter toutes les pratiques à votre environnement. L’objectif est bien l’autonomisation. N’oublions pas, la sophrologie permet un auto-développement personnel car c’est bien vous les auteurs de votre changement.

En tant que sophrologue, je vous proposerai des techniques en fonction de vos besoins, vos objectifs et tout simplement en fonction de vous. Il est cependant nécessaire d’indiquer que la sophrologie n’est pas une méthode miracle ! L'entraînement est la condition sine qua non pour avancer. Notre conscience se dévoile à mesure que nous avançons dans la méthode. Nous apprenons à nous connaître à travers notre corps, nos sensations, nos perceptions, nos émotions, nos sentiments positifs. La sophrologie amène à une introspection et nous conduit inéluctablement vers l’écoute bienveillante de nous-même. Elle est par conséquent structurante et essentielle au sens de la découverte de notre essence, de notre être : qui suis-je ? Quelle est mon identité en tant qu’être et non quelle est la représentation de ma personne selon mon environnement (familial, professionnel, sociétal) ?. La sophrologie mène donc à la découverte de notre individualité la plus profonde et nous pousse vers notre propre reconnaissance de nos capacités, de nos valeurs, de notre IDENTITE.Pour ce faire la Méthode prévoit : 
  • L’entraînement ou “la répétition vivantielle des pratiques”.
  • La description écrite du phénomène qui apparaît à notre conscience et qui émerge dans notre corps.  Mettre en lumière, par le langage, notre réalité et notre vérité permet au sophronisé d’avoir une deuxième vivance et d’éclairer à nouveau ce qu’il vient de vivre. Cette étape est essentielle : elle permet de donner du sens, d’apporter du signifiant au phénomène vécu. J’écris avec le JE. Je suis l’acteur de ce que je vis et il n’existe aucune autre vérité que celle que je vis.
  • Le retour du sophrologue qui permet au sophronisé d’accoucher de sa vérité, de l’aider à dévoiler sa conscience et de l’amener vers ses propres valeurs, essentielles pour sa nouvelle existence pleine de sens.

Qu’est-ce que le principe d’action positive en sophrologie ?

Pour définir le principe d’action positive, j’emprunterai, avec son accords, les mots de Sophia qui a vécu le stress, l’épuisement professionnel et le dénigrement de sa personne :
La sophrologie ou le démarrage d’une nouvelle vie.
Une découverte incroyable, progressive et pédagogique. Comment résumer mon accompagnement et mon évolution ?  Le retour de ma famille, mon énergie et mon sourire, la reconquête du sport, le retour à la lecture, le retour de la santé, une autonomie décisionnelle conquise, une protection individuelle, l’intégration d’une philosophie de vie profondément positive, d’une action positive au quotidien sur ma conscience, ma qualité de présence…
Tant d’exemples qui m’indiquent avoir fait les bons choix de vie. Tant de choses encore à conquérir, de nouvelles transformations à vivre. Pour se faire, je me promets, et je m’adresse à mon cœur, de continuer quotidiennement mes entrainements, à poursuivre cette route qui mène au calme, à la paix intérieure, à l’alignement. Vivre une vie à l’aune de ces préceptes pour trouver, dans la durée, une forme d’équilibre, d’épanouissement et m’offrir tous les instants, moments et toutes les journées de profonds sentiments positifs. Je dispose de cette capacité. Elle est en moi”.


La sophrologie est une méthode qui vise tout d’abord le renforcement de nos structures : notre corps, notre esprit, notre conscience et notre âme (sans connotation spirituelle). Elle nous permet de reconquérir la Confiance, l’Harmonie et de goûter à nouveau à l’Espoir de vivre une vie plus sereine et harmonieuse.

Elle renforce également nos valeurs individuelles et universelles. Se connecter à des valeurs profondément humanistes qui nous connectent à l’Autre, aux autres, à nos être chers. 

Cette pédagogie de l’expérience mène chaque personne qui la pratique à un état de grande détente, de relâchement. Elle nous permet ainsi de capter tout le positif présent en nous, de le développer pour nous aider à traverser les épreuves de la vie. Qu’elles soient personnelles, professionnelles, qu’elles revêtent un caractère lié à la santé, à la famille, aux challenges sportifs, aux études, aux évènements à venir… la sophrologie est d’un très grand soutien. Elle devient même indispensable lorsqu’on devient le témoin de sa propre transformation.

Cette méthode nous reconnecte à notre corps et l’harmonise à notre esprit. Grâce à un entraînement régulier, nous devenons plus disponible pour les autres, plus efficace, nous développons de nouvelles capacités (physiques, psychiques, intellectuelles, émotionnelles, biologiques). 

Cette pédagogie inspirée d’autres techniques (zen japonais, yoga, méditation…) et adaptée aux occidentaux propose un retour à soi, à l’équilibre. Mieux-être pour mieux exister dans notre individualité, notre profession, notre famille, notre société.